Depuis l'abandon du désherbage chimique, j'entends parfois dire à propos de l'herbe qui réapparait sur les trottoirs : " c'est sale" ou " c'est pas beau ! "
C'est vrai, c'est moins net qu'avant. Nous maitrisons le centre ville par des techniques manuelles (désherbage mécanique, à la vapeur ou thermique), mais nos services n'ont pas la capacité d'intervenir sur toutes les rues. Que faut-il faire ? Tout d'abord, que les choses soient claires : nous ne reviendrons plus à la dispersion de pesticides que tout le monde reconnait aujourd'hui comme dangereux, cancérigène et polluant l'eau qui est consommée en aval.
Reste à trouver le niveau acceptable de verdure (que l'on acceptait avant le désherbage) et les moyens de maitriser sa présence. Et si l'on s'y mettait tous ? Supposons que chacun fasse devant sa propriété, j'allais dire comme pour le déneigement ... et la commune compléterait les endroits publics ou délaissés. Vous allez me dire "je suis âgé ... je n'ai pas le temps ! " C'est sans doute vrai. Il existe une technique accessible à tous : essayer le vinaigre blanc. Cela ne coûte pas cher. C'est facile à utiliser, ça ne pollue pas et en plus, ça marche !
Le débat est ouvert et nous ne règlerons pas cette question avec cette seule technique mais, entre nous, si chacun y met du sien, si l'on donne priorité à la santé de tous et que l'on admet qu'un peu d'herbe n'est pas synonyme de saleté, nous devrions trouver le bon compromis pour l'avenir. Qu'en pensez-vous ?